jeudi 1 août 2019

12 DÉCEMBRE 2019 : 
PROCÈS A PERPIGNAN 
DU FAUCHAGE DE TOURNESOLS  VRTH 
RÉALISÉ A ELNE EN AOUT 2016

A ce jour, un seul participant a été convoqué, mais de nombreux autres vont demander à être comparants volontaires. Affaire à suivre ...


CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS

printemps 2013 : connaissance de ces cultures

29 juillet 2013 : à la demande de la Confédération Paysanne réunion à la Chambre d'Agriculture

8 août 2013 : gros articles dans l'Indep

été 2013 : fauchage symbolique

28 novembre 2013 : à la demande du Collectif anti ogm 66 et du Civam bio, entrevue avec le GNIS

==> articles dans l'Indep, la Semaine du Roussillon et l'Agri

3 février 2014 : à la demande du Collectif anti ogm 66 et du Civambio, entrevue avec le service Agriculture du Conseil Général, très préoccupé par ces cultures

21 février 2014 : décision du Collectif anti ogm 66 de diffuser des graines de tournesol bio dans tout le département

27 février 2014 : dans l'Agri, Michel GUALLAR, Président de la Chambre d'Agriculture déclare dans le dossier relatif aux OGM: « Des entreprises semencières avaient commencé à s'implanter notamment pour faire des semences de tournesols sur 35 ha avec 22 producteurs. Du fait d'une certaine agitation médiatique étayée par des arguments philosophiques et irrationnels, elles y ont renoncé. »

août 2014 : signalements de cultures des tournesols

1er septembre 2014 : entrevue avec les responsables locaux de Nidera

11 septembre 2014 : conférence de presse annonçant le renouvellement de la campagne de diffusion de semences

31 mars 2015 : gros article dans l'Indep" nous accusant d'incitation au sabotage ; notre réponse n'a jamais été publiée

2 avril 2015 : conférence à Thuir en présence de représentants de Nidera, du Gnis, de la FDSEA, de la Chambre d'Agriculture ;  ambiance très chaude et positive ; gros articles dans les journaux locaux ; interpellé le soir même par un journaliste, Stéphane Le Foll déclare qu'il n'y a aucune raison de s'opposer à ces cultures.
Nous avons distribué des graines ce soir-là et jusqu'à fin mai 2015 ; en tout nous avons distribué 3000 sachets de 12 graines chacun.

Eté 2015 : nous avons connaissance par nos "réseaux" de 4 champs de tournesols dans le département. Nous avons simplement demandé au technicien de Nidera ce que c'était. D'après ses réponses nous avons conclu que 2 champs étaient des cultures de semences de tournesols VrTH, environ 5 ha en tout, et nous en avons remercié nos honorables correspondants planteurs de tournesols bio.
L'un des champs a été récolté le 18 août, très tôt.

Dans la continuité de cette campagne, à l'automne, nous avons organisé un ciné-débat à Perpignan sur les maladies des agriculteurs dues aux pesticides : "La mort est dans le pré", avec le témoignage de 2 agriculteurs locaux victimes ; salle comble.

En 2016, au mois d'août, 3ha de semences de tournesols VrTH cultivés pour NIDERA, ont été détruits ; les Faucheurs Volontaires d'OGM ont revendiqué cette action.





OGM HORS LA LOI
UN AN DÉJÀ !

Le 25 juillet 2018 la Cour de Justice de l’Union Européenne, sur saisine par le Conseil
d’Etat, rendait un arrêt confirmant le statut OGM sur les plans tant scientifique que
juridique de tous les produits issus de transgenèse, mutagenèse et de toutes les nouvelles
techniques de modification génétique, imposant une réglementation stricte quand à leur
expérimentation et leur mise en culture.
Les arrêts de la CJUE sont d’application obligatoire et immédiate.
Seule est maintenue l'exemption possible de réglementation sur les techniques de mutagenèse « traditionnellement utilisées » et « dont la sécurité est avérée depuis longtemps » inscrite dans la directive européenne de 2001 qui réglemente la dissémination des OGM dans l'environnement.
Or, depuis un an, les tournesols et les colzas VrTH (variétés rendues résistantes à un herbicide) obtenus artificiellement en laboratoire, non « traditionnellement utilisés » et dont la sécurité n'est pas avérée, donc illégaux, sont toujours semés, cultivés et consommés en France.
Le gouvernement se renvoie la balle avec le Conseil d’État afin de retarder l’application de cet arrêt.
Les Faucheurs et Faucheuses Volontaires dénoncent cette inaction des pouvoirs publics. Ils et elles restent déterminé.e.s à poursuivre leurs actions afin de contraindre le gouvernement à remplir ses obligations d’interdiction des VrTH et sa mission de protection de la population et de l’environnement.
Le Collectif anti-OGM 66 continuera d'informer les citoyen.ne.s et soutiendra toute action visant à interdire la dissémination des OGM dans les champs et dans les assiettes.